Accueil Remonter Elections Autorité Associations Conseil Information

 

L'exercice de l'autorité parentale

L'autorité parentale est l'ensemble des droits et devoirs conférés aux parents sur la personne de l'enfant mineur et sur ses biens. La loi du 4 mars 2002 a tendu à généraliser l'exercice conjoint de l'autorité parentale. Aussi, c'est aujourd'hui la situation la plus fréquente, l'exercice de l'autorité parentale par un seul des parents devenant exceptionnel. Il convient donc, en absence d'éléments contraires, de considérer que les parents exercent en commun cette autorité et donc entretenir avec eux des relations de même nature. Le cas échéant, c'est le parent exerçant seul l'autorité parentale qui devra alors en apporter la preuve.

L’exercice conjoint de l’autorité parentale

L'exercice conjoint de l’autorité parentale concerne de plus en plus de parents

Sont concernés non seulement les parents mariés, mais aussi la très grande majorité des parents non mariés et des parents séparés ou divorcés.

Dans ces conditions, il convient de considérer, à défaut de preuve contraire, que ce mode d'exercice s'applique à tous les parents.

Quelles sont les conséquences, pour l’Éducation nationale, de cet exercice en commun de l’autorité parentale ?

L'exercice en commun de l'autorité parentale donne aux deux parents les mêmes droits et devoirs pour élever et protéger leur enfant.
Le code civil permet cependant à un parent de faire seul un acte usuel de l'autorité parentale, l'accord de l'autre parent étant alors présumé, dès lors qu'il n'a pas formellement manifesté son désaccord. La très grande majorité des décisions des parents concernant l'école entrent dans cette catégorie. Seules les décisions éducatives les plus importantes (celles qui concernent l'orientation par exemple) requièrent l'accord des deux parents.

Lorsque deux parents exerçant conjointement l'autorité parentale sont en désaccord sur ce qu'exige l'intérêt de leur enfant, le parent le plus diligent peut saisir le juge aux affaires familiales. La copie de la décision judiciaire, si elle concerne le domaine scolaire, sera transmise au directeur d'école ou au chef d'établissement.

Un seul des parents exerce l’autorité parentale, l’autre parent usant du droit de surveillance

Cette situation est très rare.

Le parent qui exerce seul l’autorité parentale prend toutes les décisions relatives à l’éducation de l’enfant. Par exemple, il choisit l’établissement, les options, et autorise les absences de l’enfant.

Le parent qui n’exerce plus l’autorité parentale bénéficie, en tout état de cause, du droit de surveillance, sauf décision contraire du juge aux affaires familiales. Le parent naturel qui n'a jamais exercé l'autorité parentale peut également se voir accordé ce droit, sur décision expresse du juge.

Le droit de surveillance s’analyse comme le droit d’être informé, d’être consulté et de proposer, mais pas d’exiger ou d’interdire. Par exemple, un parent possédant ce droit peut signer le carnet de correspondance de l'enfant.

Pour permettre au parent concerné d’exercer ce droit de surveillance, le directeur d’école est en contact avec lui et doit l’informer de tous les événements importants relatifs à la vie scolaire de son enfant. Il lui transmet les bulletins scolaires de l’enfant ainsi que les documents relatifs à ses absences, aux sanctions disciplinaires, à l’orientation et, plus généralement, à sa scolarité.

La transmission des documents concernant la scolarité de l’enfant

Il s’agit des résultats scolaires mais également de tous documents concernant la scolarité de l’enfant.

- Lorsque les parents vivent en ensemble, un seul envoi de ces documents est effectué.

- Lorsque les deux parents ne vivent pas ensemble, le directeur d’école leur envoie les mêmes documents. A cette fin, la note ministérielle du 13 octobre 1999 prévoit que soient systématiquement demandées, lors de l’inscription de l’enfant et à chaque début d’année, les coordonnées des deux parents.

L'élection des délégués de parents d'élèves

Tous les parents d'élèves sont électeurs, quelle que soit leur situation familiale, sous réserve pour les parents d'enfant mineur de ne s'être pas vu retirer l'autorité parentale.

Chaque électeur ne dispose que d'une voix quel que soit le nombre de ses enfants inscrits dans le même établissement.

© Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Direction de l'Enseignement scolaire -  mai 2001 http://eduscol.education.fr/D0028/01_accueil.htm

Retour à la page précédente